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Cercle Oenophile
8 avril 2010

Dégustation de vins de Provence chez caveprivée.com

Le printemps arrive enfin à Paris. Je me disais que les premiers rayons de soleil réchaufferaient l'atmosphère et me mettraient dans de bonnes disposition pour goûter des vins du Sud de la France.
Je ne connais pas les vins de Provence, une dégustation chez caveprivée est l'occasion idéale pour une première approche. Ce soir pourtant je n'avais pas encore connu des impressions en dégustation aussi décalées par rapport à l'assemblée. Même les dégustations avec une sinusite ou avec le nez bouché par un rhume ne m'avaient pas mis autant sur la sellette.

Je ne mets ces notes de dégustations que du bout des doigts: je doute que mes impressions soient fiables mais je m’inquiète de ne pas savoir d’où vient le biais. En sortant de cette dégustation, j'aurais vraiment l'impression que je n'aime pas les vins de Provence. J'espère avoir l'opportunité de me faire une deuxième impression.

Comme d’habitude, les informations en italique sont de caveprivée.

LES BLANCS

Henri Milan, Le Grand Blanc 2007, Vin de Table de France
Cépage Grenache Blanc, Rolle, Roussanne. Fermentation en barriques. Sol argilo-calcaire. Viticulture bio. Couleur jaune paille, pas très vif. Nez intrigant, déjà ouvert. Un peu d’amertume. Bouche bien. Manque de tension: en milieu et en finale sur une impression désagréable (viande pas cuite !) Trop mou à mon goût. 13,5°

Domaine de Trévallon, Blanc 2007, Vin de Pays des Bouches du Rhône
Sols calcaires. Roussanne, Marsanne et Chardonnay (10%). Elevage en foudres et barriques. Couleur jaune or. Nez sur amertume de la Marsanne et un peu de barrique. A l’agitation, un peu le fruit de la Roussanne. Une pointe d’anis. En bouche, plus ample. Amer, mais plus de matière. pas trop séduisant maintenant. A attendre. Intéressant si typique de la région. 13,5°

Peter Fisher, Château Revelette, Le Grand Blanc 2007, Vin de Pays des Bouches du Rhône
Chardonnay. Sol argilo-calcaire. Elevage en cuves, foudres et barrique. Viticulture bio. Couleur jaune paille. Nez jurassien, avec un côté lactée (plus crème que beurre), brioche. En bouche, plus de tension minérale. Même impression jurassienne qu’au nez (pas à mon gout). 13,5°

Henri Milan, Le Grand Blanc 2002, Coteaux d’Aix en Provence AOC
Grenache blanc, Rolle, Roussanne. Fermentation en barriques. Sol argilo-calcaire. Couleur jaune foncé. Premier nez sur le pain aux noix. A l’agitation, démonstration de réduction écrase le reste. Bouche minérale, un peu d’acidité. Même réduction. Paraît plat. Je n’aime vraiment pas. 13,5°

LES ROUGES

Domaine de Trévallon, Rouge 2000, Vin de Pays des Bouches du Rhône
Cabernet Sauvognon et Syrah. Sol calcaire. Deux ans d’élevage en barriques et foudres. couleur commence à passer. Nez déconcertant. Pas sur le fruit de la Syrah. Pourtant encore un peu de fruit rouge, presque fraise. Attaque en bouche sur une impression de bouchon (c’était à peine perceptible au nez). Finesse: tanins perceptibles, un peu gênant en absence de matière. Ne gagne pas à attendre. Pas à mon gout. 12,5°

Henri Milan, Clos Milan 2001, Les Baux de Provence AOC
Sols graves, sables. Grenache 80% + Syrah 20%. Vinifications en cuvé béton. Elevage un an en barrique. Viticulture bio. Couleur montre un début d’évolution, typique Grenache. Vin trouble et peu coloré. Nez viande, un peu d’épices. Un peu de fruit à l’agitation, mais rien d’enthousiasmant. En bouche, de la suavité. Des tanins sur le devants. Plus de matière. Mieux en bouche. 14°

Domaine de Trévallon, Rouge 2001, Vin de Pays des Bouches du Rhône.
Cabernet Sauvignon et Syrah. Deux ans d’élevage en barriques et foudres. Premier nez un peu répulsif sur fosse septique. Demande beaucoup d’agitation pour passer cette mauvaise impression. Bouche sur la verdeur du Cabernet (ronce). Tannique. Pas à mon gout. 14°

Domaine de Trévallon, rouge 2003, Vin de Pays des Bouches du Rhône
Idem 2001. Robe toujours aussi trouble. Même nez “animal”. Moins fécal. Un rien de cassis. En bouche, plus de fruit. Grosse charge tannique. Court. Quelques soubresauts du fruit. Toujours pas convaincant à mon gout. 13°

Henri Milan, Clos Milan 2004, Les Baux de Provence AOC
Sols graves, sables. Grenache 80% + Syrah 20%. Vinifications en cuves béton. Elevage un an en barrique. Viticulture bio. Robe en rien moins trouble. Enfin un peu de fruit au nez. Un peu fermé. Un peu d’herbe fraiche (thé vert japonais). Belle attaque sur fraicheur. Finale plus sèche que tannique. Court. 14°

Domaine de Trévallon, rouge 2004, Vin des Pays des Bouches du Rhône.
Idem 2003. Nez cassis frais. Ne gagne pas à l’agitation. En bouche, pas le fruit à peine annoncé au nez. De la verdeur (sève). De la longueur, mais plutôt marquée par astringence. 13°

Henri Milan, Clos Milan 2005, Les Baux de Provence AOC
Idem 2004. Retour de l’écurie. La ronce à l’agitation. Malgré tout, un peu plus de complexité. Presque la Syrah (pivoine). Bouche ample construite. Tannins sur le devant, marqués mais pas agressifs. Intéressant. Presque un peu de fruit frais. 13,5°

Domaine de Trévallon, rouge 2006, Vin des Pays des Bouches du Rhône.
Idem que 2004. Nez ouvert, sur le fruit. Plus frais. Viande vient à l’agitation. Au repos, du fruit (rouge). Mieux en bouche. Belle acidité, presque agrume: rend la finale agréable avec des tannins fondus. Intéressant. 13°

Domaine de Trévallon, rouge 2007, Vin des Pays des Bouches du Rhône
Idem que 2004. Premier nez sur verdeur du Cabernet. L’agitation fait venir la fleur de la Syrah. Un rien de lourdeur, presque cacao. En bouche, de la matière. joli grain: fluidité et fruité de la finale. Bien. Malgré tannins pour la garde, plus à mon gout maintenant, étant donnée l’évolution des Trévallon qui ne me plait pas. 14°

Château Revelette, Le Grand Rouge 2007, Coteaux d’Aix en Provence AOC
Grenache 50%, Syrah 30%, Cabernet Sauvignon 20%. Vinification et élevage en cuve béton et barriques (20%). Viticulture bio. Couleur rouge jeune. Nez ouvert, fruité. Un peu chaud. Bouche très arrondie, suave. Le plus buvable mais fort. Jugé démonstratif par les autres dégustateurs et pas représentatifs des perles qu’ils ont trouvées avant. Ce que m’enfonce dans mon désespoir. 13,5°

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