On n’arrive pas à Irouléguy par hasard. Les paysages sont bien jolis et Saint Jean Pied de Port est certainement un village à découvrir mais il faut avoir sérieusement envie de traverser les Piedmont Pyrénéens.

Malgré mon berceau maternel situé à moins de 40km de là, j’arrive à peine à programmer une visite annuelle à la maison Arratxea. Je trouvais cependant le temps ce lundi après les orages du WE de rester une heure avec Thérèse Riouspeyrous pour déguster leurs nouveaux millésimes.

Irouléguy blanc Hegoxuri 2008
Nez ouvert sur la fleur et le minéral. Pas la douceur du 2006 mais une belle tension gastronomique. Bouche très tendue aussi. Sur le fruit. Construit sur l’amertume et la minéralité. Moins difficile d’accès que le 2007. Moins complexe qu’au nez. Demande encore à s’arrondir et à s’assembler.

Irouléguy blanc Hegoxuri 2009
Richesse du fruit à l’ouverture. Premier nez un peu d’anis. A l’aveugle pourrait passer pour un rosé. Du gras. Même tension minérale, moins sur l’amertume. Encore timide en bouche.

Irouléguy rosé 2008
Belle couleur légèrement fluorescente. Nez d’un rouge léger, presque zan. Même touche anisé (mémoire du blanc précédent dans le verre ?). Bouche sur la tension minérale. Court.

Irouléguy rosé 2009
Nez fleur, cerise. Joli. Bouche groseille. Pas d’amertume.

Irouléguy rouge 2007
Nez très ouvert, riche. Joli fruit. Bouche astringente. Retour du fruit en finale. Tannins sur le devant de la bouche.

Irouléguy rouge Haitza 2007
Nez sur le même registre. Un peu plus arrondi (vanille). Bouche plus sur les tannins. plus de fruit. Pas d’astringence. Joli. Pas de tannins en finale aussi marqués.